Nous avons tous déjà ressenti ce moment de découragement où, malgré notre passion pour un projet, la flemme semble prendre le dessus. Ce phénomène, pourtant naturel, mérite d’être compris en profondeur, car il ne résulte pas uniquement de la simple paresse.
La question est donc légitime : pourquoi la procrastination l'emporte-t-elle même lorsque nos projets nous passionnent ?

La peur de l'échec : un frein invisible
La peur de l’échec est l’un des premiers obstacles à la réalisation de nos projets. Car nous avons parfois cette petite voix dans notre tête qui nous rappelle qu'investir dans un projet personnel ou professionnel, c’est prendre le risque de ne pas atteindre ses objectifs. Cet inconfort lié à l'incertitude peut générer une angoisse paralysante.
Par crainte de l’échec, on procrastine, repoussant continuellement l’action. Cette peur agit comme un frein invisible, dévorant progressivement la motivation initiale.
Lorsque nous rêvons d’accomplissements majeurs, il est fréquent que l’idée de ne pas être à la hauteur nous hante. Ce phénomène, souvent inconscient, pousse à l'inaction, alimentant cette fameuse “flemme”.
La surcharge mentale : un fardeau silencieux
J'en parle régulièrement dans mes articles sur mon site mais rappelons que : notre société moderne valorise la performance et la rapidité, ce qui crée une surcharge mentale. Nous sommes constamment bombardés d’informations, d’exigences et de sollicitations qui épuisent notre capacité à nous concentrer sur nos projets personnels, aussi passionnants soient-ils...
Ce surmenage n’épargne personne, pas même ceux qui sont profondément investis dans un projet. C'est un leurre de penser qu'on peut y échapper d'ailleurs.
Au lieu de ça, le stress, la fatigue mentale et l'accumulation des tâches finissent par alimenter une forme de résistance interne à l’action. Le cerveau, surchargé, opte pour une pause prolongée, où la “flemme” devient une réponse naturelle pour retrouver un semblant d’équilibre et ne pas faire disjoncter.
L'auto-sabotage : un piège inconscient
Un autre facteur souvent négligé est l’auto-sabotage. De manière inconsciente, nous pouvons nous fixer des objectifs irréalistes, trop grands ou trop exigeants pour être atteints facilement. C'est une manière inconsciente de se convaincre que nous ne sommes pas capables de grand-chose, alors que c'est faux ! Il est surtout question ici d'ajuster les objectifs pour qu'il soit adapté à nos capacités du moment. Cette quête de perfection ou cette pression que nous nous imposons conduit généralement à l’épuisement. Lorsque ces objectifs semblent hors de portée, il devient plus facile de baisser les bras et de ne pas s’y attaquer. On ne va pas demander à un randonneur du dimanche de gravir l'Everest le mois prochain, non ? Tout comme on ne demande pas à une personne épuisée d'obtenir le boulot de ses rêves en 2 jours (ou tout autre projet irréaliste par rapport au contexte).
Cet auto-sabotage renforce parfois des croyances limitantes comme celle de “ne pas être assez compétent” ou “ne pas mériter de réussir”. La flemme s’installe alors comme un mécanisme de défense, nous empêchant d’affronter ces croyances et de poursuivre nos ambitions pour se protéger à tord.
La tentation des distractions
Les distractions modernes, comme les réseaux sociaux, les jeux vidéo ou les séries, offrent des plaisirs instantanés qui captent facilement notre attention. Qui n'a jamais succomber à ces plaisirs faciles lorsqu'il fallait se pencher sur des activités importantes ? Ces activités, bien que divertissantes, peuvent devenir envahissantes et détourner notre énergie des projets qui demandent davantage d'efforts et d'engagement.
Contrairement aux projets à long terme, qui demandent une patience et une persévérance pour donner des résultats, les distractions offrent une satisfaction immédiate. C’est ce décalage entre la gratification instantanée et l'effort requis pour des projets plus conséquents qui démotivent souvent et fait triompher la flemme.
Le manque d'organisation : un obstacle souvent sous-estimé
Enfin, la flemme peut également être un symptôme d’un manque d’organisation. Sans un plan d’action clair, il est facile de se sentir perdu et de ne pas savoir par où commencer. Lorsque nous ne disposons pas d’une feuille de route précise pour atteindre nos objectifs, la procrastination s’installe rapidement. Un manque de vision claire ou de structure transforme rapidement un projet passionnant en une montagne infranchissable. C'est lié à l'effet d'autosabotage expliquer un peu plus haut. Commençons "Step by step".
La flemme, nécessaire mais à surveiller
J'aimerais évoquer tout de même un point important : la flemme, dans une certaine mesure, est une réponse naturelle et même nécessaire pour le corps et l’esprit. Elle nous incite à ralentir, à prendre du recul et à économiser notre énergie. Nous qui sommes secoués de partout au quotidien, un peu de ralentissement est parfois bénéfique pour notre esprit. Cependant, lorsqu’elle devient envahissante et qu’elle prend le dessus sur des projets qui nous tiennent à cœur, il est essentiel de se poser des questions. Comme souvent c'est une question d'équilibre pour qu'un côté ne devienne pas excessif ou extrême par rapport à l'autre côté.
Plutôt que de la combattre systématiquement, il peut être utile de la comprendre et d’identifier ce qui la déclenche. Est-ce la peur de l’échec ? Un manque de clarté dans nos objectifs ? Ou simplement un besoin de repos face à une surcharge mentale ?
Comment dépasser la flemme et avancer vers ses rêves ?
Pour surmonter la flemme et se reconnecter à ses ambitions, je vous propose quelques stratégies simples mais efficaces à ajouter à vos propres techniques. Voici quelques pistes :
1. Découper les objectifs :
Plutôt que de se focaliser sur l’ampleur d’un projet, il est utile de le diviser en petites étapes réalisables. Chaque petite victoire nourrit la motivation et réduit la peur de l’échec. Ça donne envie non ?
2. Créer des routines d'organisation :
Une bonne planification permet d’éviter la sensation d’être submergé. Cela clarifie les priorités et permet de progresser avec plus de sérénité. Alors on sort son petit agenda et on s'y met !
3. Accepter l’imperfection :
Se donner le droit à l’erreur et accueillir l’imperfection est une manière de réduire la pression. L’essentiel est d’avancer, même lentement, plutôt que de stagner par crainte de ne pas faire parfaitement. Alors même si tout ne se passe pas comme prévu, qu'il y a des retards sur le planning ou des ajustements, c'est quand même positif pour la suite.
Conclusion
La flemme, bien que frustrante, est souvent révélatrice de mécanismes psychologiques plus profonds comme la peur, la surcharge ou le manque de structure. Plutôt que de la juger sévèrement, il est important de l’écouter et de l'analyser. Se réconcilier avec elle permet de mieux avancer vers la réalisation de nos rêves, tout en acceptant les moments de doute et de pause. Selon votre situation, ça peut être compliqué de changer les choses seul.e et de dépasser la flemme. Je peux vous accompagner à comprendre ce qui bloque et à trouver l'élan qu'il vous manque. Si cette procrastination n'est pas votre unique problématique il peut s'agir d'un sujet plus sérieux, dans ce cas allez consulter un médecin sans attendre !
Alors, plutôt que de tout remettre à plus tard, pourquoi ne pas essayer aujourd’hui ?
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Je suis une psychopraticienne passionnée et je vous accompagne en séance sur Besançon dans mon cabinet (25) ou en visio peu importe où vous vous trouvez sur la planète.
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